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Les-cols-et-le-cyclisme

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“ les cols et le cyclisme ” - lundi 31 juillet 2017 07:38
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  • 2019, le 6 février. La vallée du Grésivaudan.
  • 2O19, le 27 janvier. Un jour sans.
    Un jour sans, mais sans quoi ? Que se...
  • 2019, le 15 janvier. La neige s'invite au col du Frêne.
  • 2019, le 11 janvier. Quand la sagesse dicte notre parcours.
  • 2019, le 2 janvier. Avec le vent du nord....

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Les cols et le cyclisme

]Bienvenue,

]Les articles de ce blog n'ont qu'un objectif : faire vivre et partager mes passions pour l'écriture, la photographie et le cyclisme, en particulier dans les cols alpins et la montagne corse.

Ah ! la Corse, toujours la Corse diraient mes amis. En effet, compte tenue de mes origines insulaires et des liens quasi charnels qui me lient à cette terre, l'Île de Beauté aura une place à part dans cet espace d'expression, même si le vélo essayera d'en rester la vedette !
Je remercie chaleureusement toutes celles et tous ceux qui, poussés par leur curiosité, se laisseront tenter par la découverte de mon univers.
Je précise enfin, à toutes fins utiles, que les photographies mises en ligne ont été prises sans aucune exception par moi-même, qu'elles ne sont donc pas libres de droit et que je garde par-devers moi les preuves formelles de cette affirmation. Mes clichés sont signés : J.P de Bisé.

Création : 02/10/2012 à 10:42 Mise à jour : Aujourd'hui à 05:09

2019, le 6 février. La vallée du Grésivaudan.

Aujourd'hui, on délaisse la Savoie, direction Grenoble par la vallée du Grésivaudan. On se perd avec une certaine malice dans un dédale de chemins vicinaux et de routes secondaires qui sillonnent la plaine dans un désordre rassurant, évitant autant que faire se peut l'agitation des villages et la froideur des zones industrielles, se faufilant parfois sous l'autoroute ou sautant d'une rive à l'autre de l'Isère pour s'échapper. 
Cette plaine impose son silence jusqu'aux portes de l'agglomération grenobloise. Seul quelques oiseaux ou gibiers à plumes babillent de temps à autre dans les joncs, les taillis et les futaies.
Bien qu'occupant un espace étroit, rogné par deux Nationales, une autoroute et une voie ferrée, elle s'impose. C'est miraculeux, sa puissance naturelle étouffe les nuisances sonores, les absorbent, les réduisent à néant. Et que dire de cette vieille ferme isolée, ces granges brinquebalantes, ces champs entourés de fourrés et de talus, ces rideaux de peupliers dont les attraits sculptent le paysage et maquillent la laideur des voies de communication ?
Quand à deux pas de Grenoble l'Isère décide de flâner entre deux méandres, cette apparition a quelque chose de magique. Aussitôt, on met pied à terre. Le spectacle est merveilleux.
Au-delà de l'ancien chemin de hallage dont les pierres craquent sous nos pas, malgré un franc soleil, le tronc des arbres restent dans une obscurité  qui par contraste, accentue l'éclat de la lumineuse  rivière. Dans ce bel endroit, le clapotement de l'eau nous apaise si profondément que bientôt on s'aventure dans une douce rêverie.
Imaginez l'Isère, impétueuse  comme son nom le signifie, descendre avec fracas de Val d'Isère pour se heurter au barrage de Tignes, débouler dans la vallée de la Tarentaise sans prendre le temps de mieux connaitre Bourg-Saint-Maurice et Moutiers, fuyant la Vanoise et le Beaufortain, se renforcer en recevant les eaux de ses affluents l'Arly et l'Arc, après quoi, prenant ses aises, s'élargir dans la Combe de Savoie entre Albertville et Montmélian. Puis, libérée de ses digues ses digues qui domptent ses colères à la fonte des neiges, elle se met à serpenter avant d'entrer avec majesté dans Grenoble. Là, hautaine, elle passe sans faire cas des fortifications et du téléphérique de la Bastille. En aval de la ville, après l'apport des eaux capricieuses du Drac venues du Champsaur, elle bifurque pour éviter le Vercors et chemine bientôt entre les gravières, dessinant des sinuosités vagabondes pour rejoindre le Rhône au nord de Valence.
C'est une sorte de trait d'union entre le vignoble de Savoie et celui de Cornas qui servit de décor à une de nos escapades en Ardèche. 
Bigre ! l'impétueuse a usé de son pouvoir de séduction pour nous emmener avec elle tout au long de son périple, sur près de 300 kilomètres, mais revenons en amont de Grenoble.
Le dos face au Vercors, nos yeux contemplent cette vallée du Grésivaudan qui nous fascine; dire que les glaciers ont dû écarteler ces montagnes pour la créer !
La Chartreuse fait face aux cimes cristallines de Belledonne qui entaillent le ciel  après une verticalité de presque 3000 mètres. Voyez le caractère sauvage de cette barrière qui s'allonge sur une soixantaine de kilomètres sans autoriser le moindre col routier à la franchir !
De part et d'autre de la vallée, les lignes de crêtes blanchies fixent les limites de ces espaces de liberté et invitent notre imaginaire au voyage. Certes, on a bourlingué  à vélo dans ces montagnes, parfois on a approché leurs sommets mais pour nous, ils resteront à jamais inviolables. Un jour, l'ascension du col du Coq nous amena au pied de la Dent de Crolles très prisée des randonneurs. L'idée de devoir marcher au-dessus des falaises de cette gigantesque molaire de calcaire nous dissuada de nous lancer dans ce genre d'aventure.
Que voulez-vous, on est ni alpiniste ni randonneur ! Certainement un excès de prudence ou une absence de courage, peut-être même un brin de médiocrité et on ne peut s'empêcher de songer à la citation de Vauvenargues : " La modération des faibles est médiocrité. " Mais pas question de se lamenter, on cherche simplement à comprendre notre comportement pour mieux l'accepter.
Ne vous méprenez pas, tout va bien, on vient simplement de redécouvrir Spinoza !
Et le vélo dans tout cela ? Une sortie champêtre qui privilégie le silence et la solitude sans l'éloignement, consacrée à la récupération et à la vélocité, mais en partie seulement. En effet, par des chemins différents offrant de belles lignes droites, retour ponctué toutes les 5 minutes par des sprints de 30 secondes, départ quasi-arrêté en tirant un grand développement.
Difficile de résister à cette envie de forcer, mais au final, tout de même un circuit de 70 kilomètres sans un réel dénivelé et c'est suffisamment rare pour être signalé.

2019, le 6 février. La vallée du Grésivaudan.
                                            L'Isère et le charme de Belledonne
 
 
2019, le 6 février. La vallée du Grésivaudan.
                                            La Chartreuse et la Dent de Crolles. 
 
 
2019, le 6 février. La vallée du Grésivaudan.
                               Le massif du Vercors depuis la vallée du Grésivaudan. 
 
 
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#Posté le vendredi 08 février 2019 12:25

Modifié le dimanche 17 février 2019 05:09

2O19, le 27 janvier. Un jour sans.

Un jour sans, mais sans quoi ? Que se cache-t-il derrière cette expression ?  Une journée sans soleil, sans jambe, sans envie.. Pas du tout. D'ailleurs aujourd'hui le soleil brille avec éclat sur les champs, les arbres et les toits saupoudrés de neige, les jambes tournent bien et s'offrent même une série d'exercices favorisant les  changements de rythme et l'explosivité, quant à l'envie, elle ne nous quitte pas. 
Alors ? C'est simplement un jour non pas où tout va mal mais plutôt, en ce qui nous concerne, un jour où tout ne va pas bien, la nuance est d'importance.
Figurez-vous une interminable ligne droite où on se livre sans compter. Sur un revêtement parfait, le vélo file à belle allure.
Après un effort d'une trentaine de minutes, phase de récupération, une dent de plus sur la cassette et on se dirige tout guilleret vers Albertville avec l'idée de faire une centaine de bornes. 
Et puis soudain, une appréhension, un doute nous parcourt, la machine émet des signes inhabituels puis un bruit insolite, la roue arrière souffre sur le gravier, notre pneu se dégonfle lentement. On a crevé. Pas de chance surtout avec des pneus neufs. Calmement on choisit un coin bien ensoleillé en retrait de la route, on quitte nos lunettes de vélo que l'on dépose délicatement sur l'herbe et on s'attelle à la tâche. Une dizaine de minutes, peut-être moins, quelques gestes sûrs et la chambre à air est changée. 
Et pourtant on n'est pas tout à fait tranquille,  une pointe d'inquiétude s'installe car il ne nous reste qu'une chambre au cas où. N'avons-nous pas déjà connu deux crevaisons lors d'une même sortie ?  Mieux vaut ne pas tenter le diable, aussi on s'en retourne.
Soudain, dans une légère descente à l'ombre entre deux murs de forêt, l'air plus vif gifle nos joues. Notre main se porte au visage. Bigre, plus de lunettes, on les a oubliées ! Qu'à cela ne tienne, moins d'un quart d'heure s'est écoulé, on est persuadé qu'on va les récupérer. On file à toute allure et on se retrouve très vite à l'endroit où on a procédé à la réparation, on cherche, on passe, on repasse, peine perdue, les lunettes ont disparu.
Dépité, on repart. Pas longtemps. He oui, nouvelle crevaison ! Vraiment la poisse.
Cette fois on scrute avec plus d'attention le pneu barbouillé de boue, notre gant le nettoie tant bien que mal. Zut, une entaille de presque un centimètre apparaît. Il faut absolument calfeutrer cette déchirure afin de ne pas user la dernière chambre.
On s'interroge: comment faire ? Autour de nous sur le bord de la route rien, pas un morceau de plastique ou de tissu qui traine, pas un quelconque débris qui pourrait faire l'affaire. Finalement, on utilise un mouchoir en papier plié en quatre autour de la dernière chambre. On est dubitatif sur l'efficacité de notre trouvaille mais c'est tout ce qu'on a sous la main.
La réparation de fortune terminée, on avale 5 kilomètres, puis 10, puis 15 puis 20.
La confiance revient, on en oublie presque notre déconvenue.
Mais à quelques kilomètres du domicile plouf, la dernière chambre à air rend l'âme.
Cette fois on se sent froid par tout le corps, on renonce et on fait appel à la voiture balai.
Bilan de cette journée placée sous le signe de la guigne : 2 chambres à air et un pneu foutus, une paire de lunette perdue, mais il faut relativiser,  ce ne sont que des  dommages matériels !
 
 
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#Posté le dimanche 27 janvier 2019 04:23

Modifié le samedi 02 février 2019 03:33

2019, le 15 janvier. La neige s'invite au col du Frêne.

Il y a 4 jours, en évoquant le col du Frêne on se posait la question : " Mais outre le temps qui fait défaut, les jambes seront-elles à la hauteur pour s'attaquer à un tel col après la trêve de fin d'année ? "
Cette fois, le temps on le prend avec un départ autour de midi permettant d'avaler les 35 kilomètres nous séparant du pied du col, de l'escalader et de revenir.
Pas facile cette approche avec 3 passages courts mais ardus aux Marches, à Arbin et à Cruet sur les contreforts des Bauges, tout de vigne plantés. 
Au bout de la route, la Dent d'Arclusaz enneigée nous indique le col situé sous son arête gauche. Sur l'autre rive de l'Isère, le massif de Lauziere a mis son habit blanc d'apparat tout comme le Beaufortain tandis que là-bas, tout au fond du paysage, une tache blanchâtre se lève dans le ciel en prenant la forme si particulière du mont Blanc.  Le décor est grandiose.
En ce début d'après-midi, à peine plus loin, le bourg de Saint-Pierre-d'Albigny s'étire avec nonchalance. C'est le point de départ du col par le versant sud, le plus difficile, 9 kilomètres pour 656 mètres de dénivelé positif soit 7,3% de pente moyenne. Ajoutez une douzaine de lacets avec de belles rampes du style de celles rencontrées dans la montée de l'Alpe-d'Huez, un septième kilomètre à 10%, deux passages de 500 mètres autour de 12% et vous aurez une idée du profil de ce petit col à l'altitude modeste, à peine 950 mètres. 
Alors me direz-vous, cette ascension? Vraiment superbe ! On trouve de suite le rythme en gardant  durant toute la montée le même développement, un 34x26. Naturellement on se sent plus à l'aise dans les épingles resserrées et les portions délicates, nous dressant sur les pédales pour relancer l'allure et éviter l'effet diesel.
Ce col, on l'a grimpé à maintes reprises  mais aujourd'hui on ressent des sensations extraordinaires, tout parait si facile, c'est de bonne augure pour la suite..
Cerise sur le gâteau, sous un ciel d'un bleu idyllique, la neige nous attend...
Au col, petite séance de bronzette, les yeux fermés face au soleil. Cette caresse sur le visage nous transporte sur la plage de Portigliolo et nous plonge dans un délicieux état d'engourdissement.
Combien de temps restons-nous ainsi sur les bords du Valinco ? Une fraction de seconde, peut-être plus, on l'ignore, toute notion de durée s'est effacée.
Une chose est certaine, on peine à s'échapper des rivages de Corse et des bienfaits du soleil qu'on lui associe. Finalement, on  commence à s'ébrouer, on s'étire, on écarquille les yeux, on boit pour retrouver nos esprits.
Et il le faut car la descente assez technique exige notre plus grande attention.
Mais soyez sans crainte, dès le premier virage, l'air frais nous ravigote ! Pire même, plus bas, au niveau du hameau de La Plantaz agrippé à la pente, il prend un malin plaisir à nous houspiller les doigts pourtant protégés par des gants et nous contraint à ralentir. Grand bien lui fasse car la vue plongeante sur la Combe de Savoie et les massifs alentours est saisissante !
Le premier col de l'année, 90 kilomètres et 1303 mètres de dénivelé.

 
2019, le 15 janvier. La neige s'invite au col du Frêne.
 La Dent d'Arclusaz depuis le vignoble de Cruet.
 
 
2019, le 15 janvier. La neige s'invite au col du Frêne.
Les Bauges, le Beaufortain et le massif de Lauzière. 
 
 
2019, le 15 janvier. La neige s'invite au col du Frêne.
Vignoble de Cruet. 
 
 
2019, le 15 janvier. La neige s'invite au col du Frêne.
Les premiers kilomètres de l'ascension, vue sur le massif de Lauzière. 
 
 
2019, le 15 janvier. La neige s'invite au col du Frêne.
Les rampes du col du Frêne. 
 
 
 
2019, le 15 janvier. La neige s'invite au col du Frêne.
La neige fait son apparition à l'approche du col. 
 
 
2019, le 15 janvier. La neige s'invite au col du Frêne.
Col du Frênes. 
 
 
2019, le 15 janvier. La neige s'invite au col du Frêne.
Le col du Frêne, porte d'entrée des Bauges.
Tags : Col du Frêne, Dent d'Arclusaz, Massif de Lauzière
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#Posté le mercredi 16 janvier 2019 04:37

Modifié le samedi 02 février 2019 04:01

2019, le 11 janvier. Quand la sagesse dicte notre parcours.

Ce matin, il y a ce froid amplifié par la bise qui nous fouette le visage et cette désagréable sensation d'humidité.
Dans le jardin, une myriade de perles d'eau scintillent telles les loupiotes d'une invisible guirlande sur les branchages sombres des cerisiers et du prunus, les rameaux touffues des bouleaux, les épines bleutées du sapin, les scions bourgeonnant des forsythias et des lilas impatients de fleurir, les feuilles vernissées du houx, des lauriers et de l'arbousier, les tiges fluettes du ciste, de l'immortelle et du  thym.
Vous l'aurez compris, quelques plantes corses occupent nos rocailles.
Et au milieu de cette nature brillant de mille feux, pas une goutte d'eau sur le gris pelucheux des touffes de lavande. Un incroyable et incompréhensible tour de passe-passe alors que les flaques occupent la chaussée dégradée et les coins de gazon détrempé !
Plus tard, sur le coup de midi, un soleil timide tente d'écarter les nuages.
On se hâte de bichonner notre machine au cas où, on scrute le ciel et à la fin, n'y tenant plus, on s'élance.
Une fois de plus, les vêtements d'hiver se révèlent épatants, ils repoussent sans faille les assauts de l'hiver et offrent un tel confort qu'on se met à rêvasser à une balade dans un paysage enneigé.
Notre regard se porte sur les hauteurs environnantes. Sur la chaine de Belledonne et le massif de Chartreuse qui encadrent la vallée du Grésivaudan, la neige s'est retirée et ne blanchit maintenant que les sommets alors qu'au nord les montagnes semblent mieux garnies.
Sans avoir un parcours précis en tête, on se dirige tout naturellement vers la Savoie. Vu l'heure et la distance à parcourir, point de temps à perdre, aussi choisit-on de passer par La Rochette. C'est une petite ville posée sur un coteau au pied du massif des Hurtières, à la limite de la province du Dauphiné et de l'ancien Duché de Savoie, à mi-chemin entre Grenoble et Chambéry. Il y flotte une odeur de pâte à papier.
On rejoint cette bourgade depuis Pontcharra par la RD925, une montée régulière de 6 kilomètres dans les gorges  du Bréda qui permet de tirer du braquet. Et pour travailler notre explosivité, on s'oblige à sprinter chaque fois qu'une voiture vient en sens inverse ou nous double. C'est éreintant.
Moins de 10 minutes après nous voici aux portes de la Savoie. Vu la circulation, les jambes piquent bien !
Pas idéal pour avaler la longue ligne droite de 15 kilomètres en mode contre la montre entre La Rochette et le village de Bourgneuf. Pour être franc, sur cette portion de référence, nous ne réalisons pas notre meilleur chronomètre, mais les sensations sont bonnes et si on a faiblit sur la fin, c'est la faute à ces maudits picotements derrière la cuisse droite.
Après cet exercice exigeant, c'est en mode récupération qu'on s'approche de la vallée de Maurienne.
Devant nous, le majestueux massif de Lauzière prend tout l'espace entre l'Arc et l'Isère avec son océan de sommets qui se déchaine vers la Tarentaise et la Vanoise jusqu'au col de la Madeleine. Ce massif peu habitée et difficilement accessible ne laisse, surtout en cette saison, que de peu de possibilité pour le découvrir. Même la magnifique montée de Montsapey déjà réalisée s'avère hasardeuse vu l'état délétère de la route.
Un brin de sagesse et une dose de prudence nous imposent à renoncer.
Reste le massif des Bauges.
Autant le massif de Lauzière parait alerte, presque en mouvement avec ses pics et ses cimes en forme de vagues chargées d'écume qui déferlent vers l'Italie, autant les Bauges s'apparentent à un gigantesque navire amarré entre les lacs d'Annecy et du Bourget, la Dent d'Arclusaz servant de gouvernail à ce mastodonte. 
N'en déplaise à certains, c'est le genre de montagne, tout comme le Vercors d'ailleurs, que l'on est moins enclin à gravir. Est-ce leurs formes massives, moins ciselées, moins aérées qui nous rebutent un peu ? Certainement.
Ce constat purement subjectif nous le dressons après avoir franchi tous les cols de ces deux massifs. Disons plus simplement que notre préférence se porte sur la haute montagne.
Pour l'heure, une seule possibilité s'offre, le col du Frêne à partir de Saint-Pierre-d'Albigny. C'est un classique de l'avant saison car bien exposé plein sud. Mais outre le temps qui fait défaut, les jambes seront-elles à la hauteur pour s'attaquer à un tel col après la trêve de fin d'année ?
Là encore, point de hardiesse, la sagesse et la prudence l'emportent.
Bien nous en a pris car lors du retour, les forces économisées nous permettent de vraiment nous éclater dans les petites côtes qui animent la route du Val Coisin.
 
2019, le 11 janvier. Quand la sagesse dicte notre parcours.
                                                 La Dent d'Arclusaz et les Bauges 



2019, le 11 janvier. Quand la sagesse dicte notre parcours.
 Le Massif de Laurière.
 
 

Tags : bauges, Massif de Lauzière
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#Posté le vendredi 11 janvier 2019 11:47

Modifié le mardi 15 janvier 2019 04:11

2019, le 2 janvier. Avec le vent du nord....

Avec un soleil qui éclabousse le ciel, on tâche à se persuader qu'il fait suffisamment beau pour effectuer notre première sortie en 2019, même si le thermomètre ne dépasse pas les 4 degrés. Et puis, n'est-ce pas les conditions idéales pour tester l'efficacité de notre nouvelle veste thermique ?
La toute première descente nous rassure, côté vêtement, on est paré. On a l'impression d'être emmitonné et bien au chaud dans de la ouate !
Direction le vignoble d'Apremont. D'ordinaire, on emprunte la vieille route de Chambéry qui, de village en village oscille sur les contreforts ventrus de Chartreuse, mais aujourd'hui, par facilité, c'est la Nationale qu'on choisit.
Dans la fastidieuse ligne droite qui file vers le Nord, on bute de suite sur le vent. Il entrave nos efforts, les jambes atrophiées ne tournent pas rond, forcent, peinent, le souffle devient court, heurté. Une puis deux dents de plus sur le pignon arrière n'y font rien, le compteur ne dépasse jamais les 20 kilomètres heure, on reste empêtré dans le vent.
Il joue à cache-cache, se montre sournois, agit avec malice et forcit au gré de ses humeurs.
Maintenant, sur les bas-côtés de la route, les herbes fléchissent et se courbent à peine, les plumets des roseaux se balancent avec la lenteur des Paresseux, ces singes souvent observés dans la forêt Guyanaise. Dans un même tableau, toutes ces tiges frêles et souples dansent un balai au ralenti magnifié par la fluidité des mouvements.
L'allure est lancinante. Après une quinzaine de kilomètres dans la vallée du Grésivaudan apparait Chapareillan, un village étalé sous le massif de Chartreuse et le Granier. Là, dévalant la montagne, la rumeur du vent enfle, s'engouffre entre les maisons étroitement entrelacées, un volet claque, les drapeaux malmenés au fronton de la mairie laissent échapper un bruit de déchirure d'étoffe.
On s'arc-boute sur notre vélo qui titube sous la bourrasque, on persévère, prenant notre mal en patience, les oreilles agressées par un mugissement incessant et lugubre comme le bruit du ressac.
Malgré le changement de direction opéré, le vent ne faiblit point. Dans un pré à la sortie du village, deux énormes noyers sont couchés, face à terre, les racines en l'air. 
Il faut attendre le vignoble d'Apremont pourtant au carrefour de trois vallées où les courants d'air se heurtent fréquemment pour avoir un calme bien relatif. Les sarments de vigne droits comme des scions cultivés en godets ne bougent pas d'un pouce, seul un rosier planté au bout d'une treille s'agite un peu tandis que les feuilles sèches se baladent et crissent sur l'asphalte avant de voleter, prises dans un de ces tourbillons  éphémère qui les jette avec des craquements secs sous nos roues.
Et au milieu de cette agitation venteuse, une pyramide de pierre attire notre attention. Cairn ou montjoie ? Le mystère demeure.
Au lac Saint-André, le soleil glisse sur les eaux fripées. On admire ce paysage comme si on le découvrait, et pourtant. Puis, tout en rêvassant, notre regard vagabonde dans les treilles bordant la route qui se tortille à l'approche d'un raidard. Il s'arrête sur un jeune gaillard engoncé dans un blouson trop étroit, les cheveux broussailleux s'échappant d'un bonnet, un cache-nez rouge enserrant son cou d'un carcan.
Alors qu'on l'a dépassé et déjà perdu de vue, il s'époumone :
- Attention, pas facile cette côte. Et bonne année !
Surpris par cette voix tonitruante, notre buste se déhanche instinctivement et d'un geste de la main on esquisse un vague salut en criant :
- Merci et meilleurs v½ux à vous aussi !
L'instant est  bref. Pris dans l'action, on poursuit notre chemin.
Avec le recul, on aurait pu partager quelques minutes avec ce jeune vigneron. Il nous aurait parlé avec passion de son vin et nous aurions pu lui demander conseil pour tailler nos quelques pieds de Muscat d'Hambourg rescapés de la vigne que nos oncles travaillaient en Corse dans la vallée du Rizzanese.
Après moultes pérégrinations dans les chemins de vignerons, sur la route du retour, profite-t-on de ce sacré vent du Nord ? On l'ignore car visuellement il ne se manifeste plus, la nature parait figée, mais toujours est-il qu'on termine comme une bombe par une côte de deux kilomètres à 7%.
Finalement, le vent arrière y est certainement pour quelque chose ?
65 kilomètres, 880 mètres de dénivelé, pas mal pour une première sortie sous le vent.

2019, le 2 janvier. Avec le vent du nord....
                                                        Le balai des roseaux.
 
 
2019, le 2 janvier. Avec le vent du nord....
                                           Cairn ou montjoie que ce tas de pierre en pyramide ?
 
 
2019, le 2 janvier. Avec le vent du nord....
                                            Les eaux fripées du lac St-André.
 
 
2019, le 2 janvier. Avec le vent du nord....
                                  A cet endroit, une voix tonitruante nous interpelle.
 
 
2019, le 2 janvier. Avec le vent du nord....
                                                Une belle grimpette imprévue.
Tags : Vignoble d'Apremont
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#Posté le mercredi 02 janvier 2019 11:58

Modifié le mardi 08 janvier 2019 02:23

Bonne année 2019 !!!!!

Bonne année 2019  !!!!!
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#Posté le mardi 01 janvier 2019 04:46

Et si l'on parlait de 2019 !

Soyez rassurés, pas de commentaire averti sur  l'évolution de la Société, les prévisions économiques de l'année à venir ou plus généralement sur la Politique. Non, on a suffisamment d'experts et de pédants qui ont l'outrecuidance de venir nous expliquer ce que l'on a entendu ou lu, des fois qu'on serait assez ignare pour ne point comprendre le sens des mots. A leur décharge, c'est vrai que certaines personnes pensant appartenir à l'élite ont l'art d'utiliser des tournures de phrases tellement alambiquées  que chacun peut interpréter leurs propos devenus incompréhensibles selon sa propre sensibilité.
Leur devise pourrait être : "paraitre et parler pour ne rien dire."
Mais parbleu, c'est contagieux, on vient d'écrire ces lignes pour ne rien dire.
Contrairement à ces donneurs de leçon qui savent tout sur tout, on va réfléchir avec modestie à notre prochaine saison cycliste.
D'abord se fixer un objectif raisonnable, atteindre les 700 cols franchis, ce qui suppose d'en escalader au moins 86 en 2019.  Point à ne pas négliger, les gisements de cols étant épuisés près de notre domicile, il faudra prendre la voiture et se déplacer dans un rayon d'au moins 200 kilomètres à la ronde.
Ensuite dans un souci d'efficacité, bâtir un planning. La chose est moins aisée qu'il n'y parait car sans vouloir complexifier à outrance, il faudra tenter de prendre en compte une multitude de facteurs : la fluctuation de la forme suivant l'avancement de la saison, l'ensoleillement en privilégiant au printemps plutôt les routes du Sud, l'ouverture tardive de certains cols, la longue parenthèse corse et nos préférences du moment. 
Cependant, nous nous connaissons. Au-delà de toutes les contradictions apparentes, on n'hésitera pas à laisser s'inviter quelques désordres, à tout chambouler en fonction des aléas climatiques, de notre humeur, de nos envies, de nos aspirations, de nos rêves du jour. Avoir la tête pleine de cigales, surplomber une baie qui tient la mer captive entre deux chainons de colline, retrouver la majesté des plus hautes montagnes qui soient, humer l'odeur de la lavande fleurie ou de l'immortelle, profiter d'un moment favorable, s'adapter à une circonstance tout à fait fortuite vaut bien une entorse à la rigueur et à la perfection.
Audace, liberté et plaisir !
Dès lors, vous l'aurez compris ce qui suit appartient à l'éventail des possibles et n'a donc qu'un caractère indicatif.
On a minutieusement préparé une vingtaine de circuits d'environ 120 kilomètres avec à chaque fois un dénivelé compris entre 2000 et 3000 mètres permettant de découvrir 150 nouveaux cols. La matière existe, le choix nous appartient !
En avril, l'envie de se réchauffer au soleil de la Drôme nous conduira à Mirmande, un joli village perché au labyrinthe de ruelles pavées. On a un attachement particulier pour ce lieu où voguent quelques souvenirs. Puis après Cliousclat et le petit col de la Gouste, on franchira le Rhône pour aller tâter les cols ardéchois. On récidivera avec la Drôme en s'immergeant au milieu des vignes. Attention, après Nyons et ses boursoufflures chargées d'oliviers, on se frottera aux Alpes et ce n'est pas moins de 10 cols et 2400 mètres de dénivelé qui nous attendrons !
A Pâques, direction la frontière suisse et la nouvelle maison de notre fils dans le Pays de Gex, mais on en profitera de ce séjour pour découvrir les deux versants du col de la Faucille et les cols des Monts du Jura autour de Mijoux et de la station des Rousses.
A la fin du mois, 25 nouveaux cols devraient être tombés dans notre escarcelle !
Mai, c'est le mois idéal, par expérience celui où l'envie et le pic de forme sont simultanément au rendez-vous. Ce sera le temps des grandes chevauchées en Ardèche à partir d'Annonay et de Vals-les-Bains. Pas moins d'une trentaine de cols pour accumuler du dénivelé.  Et quand les jambes tourneront bien, pourquoi pas se lancer à l'assaut des Glières et du col des Annes à partir de Thônes ou du Grand-Bornand ?
Juin, c'est la dernière ligne droite avant le départ en Corse. C'est le mois où l'on guette l'ouverture des grands cols Alpins. Ce sera Joux Plane et les grimpettes autour de Morzine, un vrai challenge même si on escamotera un peu une étape du Tour, puis si possible un bref séjour à Barcelonnette dans les Alpes-de-Haute-Provence pour défier  au-delà de 2000 mètres Allos, la Cayolle et le col des Champs.
Ce mois s'avérera trop court car on rêve aussi du Granon, de Vars et d'autres sommets...
De fin juin à début octobre, c'est la Corse. Prudence, on a revu nos ambitions à la baisse, seulement une vingtaine de nouveaux cols en un peu plus de 3 mois. Le village, les amis, les siestes, la plage, le légendaire farniente sont autant de frein à la chasse des derniers cols situés vers Ajaccio et dans le Nord de l'île. Et là-bas, la distance ne se compte pas en kilomètre mais en heure de déplacement ce qui est un handicape !
Ah !si la Castagniccia acceptait qu'on la découvre.
Quant à octobre, il peut réserver des surprises si l'été se prolonge. Pourquoi pas une ribambelle de cols autour de Sorbiers et de Laragne dans les Hautes-Alpes puis une quinzaine vers Buis-les-Baronnies avant de clore la saison en novembre avec une balade dans les montagnes cernant Sisteron ?
Dès à présent, mêlant réalité et fiction, savoir et imagination, le voyage commence avec cette phase de préparation. Avec Google Heath la diversité des paysages surgit et s'anime sous nos yeux. On déniche déjà des coins merveilleux. Et parfois, devant le profil hérissé d'une montagne, on salive de plaisir en ressuscitant les émotions ressenties lors des précédentes ascensions.
Un seul point demeure mystérieux, celui contre lequel la puissance de l'imagination bute et trouve ses limites, il se nomme l'imprévu. Et c'est ainsi que parfois, sur le bord des routes ou dans les villages traversés, il se matérialise à travers ces rencontres inopinées avec des personnages plus étonnants les uns que les autres.
Certains sont cyclistes, la plupart non, mais ma foi, assez souvent à travers un regard, un sourire, un bonjour la magie opère.
Se déplacer à vélo favorise-il la rencontre ? Certes oui, quelqu'un qui vient découvrir votre pays à la force de ses mollets et qui prend le temps de s'arrêter pour vous aborder ne peut pas être foncièrement mauvais et la confiance opère. Se crée alors souvent une proximité immédiate, un lien diffus qui débouche sur un intérêt ou une passion commune. Mieux, certains nous amènent dans leur sphère jusqu'alors ignorée et nous séduisent immédiatement. Leur propre passion devient contagieuse et nous emporte. Au-delà de notre personnalité, on se sent alors appartenir à un ensemble plus vaste, devenir un simple fragment d'un univers commun. C'est à chaque fois une sensation et une expérience envoutantes qui fait songer au mouvement littéraire de l'unanisme révélé dans l'½uvre de Jules Romains.
Finalement de brefs mais de bien jolis moments que cet élan intuitif vers un inconnu, cette découverte curieuse de l'autre, cette connivence soudaine qui laisse des traces indélébiles.
N'est-ce là pas l'essentiel ?



Quelques accessoires pour rouler en 2019 : Ekoi est passé par là.


Et si l'on parlait de 2019 !
 Nouveau casque: 185g



Et si l'on parlait de 2019 !
 Veste d'hiver.

 


 
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#Posté le mercredi 26 décembre 2018 07:11

Modifié le mercredi 02 janvier 2019 06:04

Bonnes fêtes !!!!!!

Bonnes fêtes   !!!!!!
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#Posté le lundi 24 décembre 2018 02:14

ricordu ...

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#Posté le dimanche 23 décembre 2018 17:43

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